Je salue ce soir l’élection d’Emmanuel Macron à la Présidence de la République face à la candidate du Rassemblement national. Si une majorité d’électrices et d’électeurs lui ont accordé leur suffrages, le score sans précédent de l’extrême droite et le niveau d’abstention élevé traduisent les fractures profondes qui traversent notre pays.
Le Président de la République doit désormais prendre la mesure de ces fractures sociales et démocratiques et répondre à la forte défiance et à la colère qui s’expriment.
La gauche, toute la gauche, et les écologistes ont aussi une immense responsabilité devant eux. D’abord le rassemblement aux législatives pour se donner un maximum de force à l’Assemblée Nationale, pour être au rendez-vous de la défense des classes moyennes et populaires.
J’appelle à ce dialogue, sans mettre sous le tapis nos différences et dans le respect de l’identité de chacun, pour affirmer nos engagements communs pour la justice sociale et écologique.
Ensuite viendra le temps d’engager, loin des anathèmes et des postures, la reconstruction d’une gauche sociale écologique proposant une alternative d’espoir et mobilisatrice pour les Français afin de relever les défis du 21ème siècle, en particulier la transition écologique, l’urgence sociale, le projet européen et la traduction en actes des valeurs républicaines.