Les Nantais·e·s se mobilisent aujourd’hui à l’occasion de la journée mondiale de la propreté. Car la propreté de nos rues, de nos espaces publics, de nos équipements publics, c’est l’affaire de tous !
La responsabilité de la Ville, de la Métropole, de leurs services, de leurs agents qui agissent au quotidien pour nettoyer les rues et les espaces publics. Ils sont 227 agents à travailler six jours sur sept de 6h à 19h pour vider les 3800 corbeilles et nettoyer les 634 km de rues que comptent notre ville. Ce sont 5500 tonnes de déchets qui sont ainsi ramassés chaque année .
La propreté, c’est aussi le défi des associations mobilisées pour un environnement plus propre, plus sain. Toute l’année, des associations de commerçants comme Plein Centre ou l’UNACOD, des réseaux environnementaux comme Ecopôle, des citoyens plein d’idées et de ressources comme ceux de RunEcoTeam ou des chefs d’entreprises comme ceux de la Jeune Chambre Economique, se mobilisent pour mener des actions de sensibilisation aux questions de déchets, de propreté et de respect de l’environnement et du cadre de vie.
Et puis la propreté, c’est aussi la responsabilité de chacune et de chacun. C’est mon affaire, c’est votre affaire, c’est notre affaire. Laisser un papier, une canette, une bouteille dans la rue, c’est consacrer une partie de l’argent du contribuable à réparer ce qu’il aurait lui-même pu éviter. Il s’agit ici de responsabilité partagée et collective.
C’est pourquoi, demain, dans cette journée propreté, nous avons voulu associer tous les acteurs pour sensibiliser aux bons gestes propreté. Des agents municipaux seront présents dans chaque quartier pour informer et accompagner tous ceux qui veulent participer à cette opération. Les associations seront aussi fortement engagées à travers les animations proposées au village propreté sur la Place Bretagne et chacune et chacun pourra , s’il le souhaite, se dépenser pour la bonne cause en ramassant des déchets, en courant avec RunEcoTeam.
Cette mobilisation, elle s’inscrit dans le plan propreté que j’ai annoncé le 1er juin dernier. S’il est bien entendu nécessaire de sensibiliser les habitant·e·s aux gestes propreté, il est aussi nécessaire d’adapter le service public de nettoiement aux nouveaux usages de la ville et de ses espaces publics. Il faut également sanctionner quand cela est nécessaire.
Adapter, sensibiliser, sanctionner, ce sont les trois piliers de ce plan offensif et ambitieux que nous mettons en œuvre. Concrètement, ce sont 11 actions pour répondre aux attentes des Nantaises et des Nantais et à l’exigence que nous avons tous sur ce sujet essentiel. Ce sont 5 M€ supplémentaires sur 3 ans, pour renforcer les moyens du service de nettoiement sur le secteur du centre-ville, supprimer les points-encombrants sur l’espace public et développer les locaux de pré-tri, réduire les dépôts sauvages dans tous les quartiers. Six agents supplémentaires ont ainsi été recrutés pour assurer désormais le service du nettoiement jusqu’à 22h en semaine contre 19h aujourd’hui et le dimanche après-midi sur un périmètre qui va de la gare au quai de la Fosse, des berges nord de l’île de Nantes au quai de Versailles. Nous allons aussi remplacer les tri-sacs de 50 litres par des sacs de 30 litres dans les secteurs avec des colonnes enterrées, afin que l’ensemble des sacs puissent plus facilement tenir dans les colonnes.
Enfin, nous devons être offensifs pour les personnes qui ne respecteraient pas la règle. C’est pourquoi, à partir de janvier, nous verbaliserons les dépôts sauvages quand cela s’avérera nécessaire, avec la création d’une « brigade verte ».
La propreté des rues et des espaces publics de notre ville est une préoccupation permanente des citoyens. Cela témoigne de l’attachement aux paysages et aux lieux, dont personne n’a envie qu’ils soient pollués par des déchets sauvages ou ternis par des saletés. Une ville propre, c’est bénéfique pour toutes et tous, c’est bénéfique pour chacune et chacun d’entre nous. Une ville propre c’est améliorer notre qualité de ville pour gagner en qualité de vie. Notre mobilisation collective est donc essentielle !