Suite aux récentes annonces concernant la diminution du nombre de contrats aidés prévue pour 2017 et 2018, elle a écrit à Muriel Pénicaud, Ministre du Travail et Jean-Michel Blanquer, Ministre de l’Éducation nationale, pour leur exprimer, exemples concrets à l’appui, sa plus vive inquiétude.
Johanna Rolland exprime sa « très vive inquiétude sur les conséquences de ces décisions à la fois pour l’emploi et pour la vie associative ».
D’une part ce sont en premier lieu les personnes les plus éloignées de l’emploi qui sont touchées directement. Ainsi, pour les personnes embauchées les plus éloignées de l’emploi, un contrat aidé est une étape importante dans un parcours professionnel.
D’autre part c’est la vitalité du tissu associatif qui risque d’être directement mis en cause.
A Nantes, le tissu associatif est dense et très actif. Sport, culture, éducation, jeunesse, patrimoine, environnement, solidarités, ce sont plus de 6000 associations et 70 000 bénévoles qui agissent au quotidien et qui participent à la vie de la cité. Leur utilité sociale est indéniable et reconnue par tous, dans chaque quartier. Supprimer des emplois aidés, au milieu de l’été, sans aucune concertation, c’est remettre en cause brutalement de nombreux projets associatifs, nouveaux pour certains, très anciens pour d’autres.
Les associations de notre territoire jouent un rôle déterminant. « Les affaiblir c’est directement menacer la cohésion sociale et la qualité de la vie », précise Johanna Rolland. « Les emplois aidés sont à la fois une chance pour les personnes qui en bénéficient et pour les structures qui les emploient » explique Johanna Rolland pour qui « si les emplois aidés ne sont pas l’essentiel de la politique de l’emploi, ils en sont néanmoins un élément important, un outil très utile pour les acteurs du territoire, pour leurs projets au bénéfice des habitantes et des habitants ».
Johanna Rolland demande donc au gouvernement de surseoir immédiatement à toute décision comptable, brutale, et non anticipée.