A Nantes, l’éducation est au coeur de nos engagements. Parce que l’éducation est à la base de notre combat pour l’égalité, parce qu’elle donne à chacune et à chacun les moyens de construire et d’inventer sa vie, j’en ai fait l’une des priorités de ce mandat. C’est le premier budget de la Ville de Nantes et je vais bien entendu poursuivre l’action engagée depuis 2014 en faveur de la réussite éducative, l’un des fondements de notre cohésion sociale et priorité de notre action. Agir en faveur de la réussite éducative, c’est favoriser l’émancipation de tous et l’épanouissement de chacun. C’est pour cette raison que la Ville de Nantes mobilise quotidiennement, l’ensemble des acteurs éducatifs du territoire pour accompagner la scolarité des enfants.
C’est fort de ces convictions que le Conseil municipal d’aujourd’hui a décidé la création de 2 écoles d’une capacité de 16 classes, soit l’équivalent de 32 classes au total. C’est une chance qui traduit et anticipe la vitalité démographique de notre territoire et nous conduit naturellement à faire des choix pour construire une ville facile à vivre pour tous.
Pour répondre à cette ambition, je suis attentive aux annonces du gouvernement en matière d’éducation, notamment sur deux points.
Le premier concerne le dédoublement des classes de CP en REP+ (réseau d’éducation prioritaire). Le nombre d’élèves par classe ne devrait pas dépasser 12 élèves. Cette mesure est positive et sera de nature à améliorer les conditions d’apprentissage des enfants. C’est pourquoi, à Nantes, afin de préparer au mieux la rentrée, j’ai demandé aux services que la ville de Nantes se mette en situation de répondre aux besoins en termes de locaux, même si de la théorie à la pratique ce n’est pas toujours simple. Notre objectif est évidemment d’offrir aux enfants et à leurs enseignants les meilleurs conditions de travail. Si cette mesure va dans le bon sens, il ne faudrait toutefois pas qu’elle entraîne la disparition des maîtres supplémentaires (dispositif « plus de maîtres que de classes »), mis en place au cour du dernier quinquennat et plébiscités par les enseignants. Il faudra aussi évaluer, sur un temps suffisamment long, l’effet sur les apprentissages d’un groupe-classe réduit.
Le second concerne la réforme des rythmes scolaires permettant aux communes de déroger à la semaine de 4,5 jours. A Nantes, la semaine de 4,5 jours mise en place dès 2013 dans le cadre d’un dialogue citoyen renouvelé ne sera pas remise en cause. Je suis très attachée à respecter ce nouvel équilibre. D’abord parce que les cinq matinées sont propices aux apprentissages scolaires. Les spécialistes de la communauté éducative l’affirment depuis longtemps. Ensuite, parce que l’école, les enfants et les familles ont besoin de stabilité et de sérénité. Notre objectif n’est pas de compliquer la vie des familles, mais bien de la faciliter.
Je serai extrêmement attentive au maintien du fond d’État permettant la mise en œuvre de cette semaine de 4 jours et demi. En effet si ce fond devait être supprimé, la liberté de choix pour les communes ne serait dans les faits réduite qu’aux mots.
A Nantes, nous allons continuer à réfléchir et à innover pour améliorer l’articulation des temps de l’enfant, en partenariat et en complémentarité avec les acteurs du territoire.
A Nantes, l’éducation restera une priorité !