Je suis en désaccord avec la position de Manuel Valls. Pour moi le respect de la parole donnée cela compte.
Je soutiens la candidature de Benoît Hamon. Pour autant je regrette profondément la division de la gauche pour cette élection. Une division stérile qui n’offre ni perspective d’espoir, ni le chemin de la confiance face au projet de régression ultralibérale de François Fillon ou au danger du Front National.
Je fais à Nantes l’expérience chaque jour d’une majorité diverse et rassemblée avec les formations de gauche, les écologistes et les progressistes. Ce rassemblement, fondé sur une confiance réciproque, est à l’image de Nantes. Il est une force pour notre ville.
Ce qui est vrai et possible à l’échelle locale devrait l’être au niveau national.
Les Français attendent des réponses et non des fractures.
Je l’ai dit à de multiples reprises, la gauche doit se réinventer, se refonder et se rassembler. C’est la seule voie pour concrétiser le projet ambitieux d’une social écologie, qui réponde aux défis du monde de demain, et réaliste, pour que cela se traduise concrètement dans la vie des Françaises et des Français au quotidien.
Avec ma sensibilité propre, je soutiens donc sans ambiguïté la candidature de Benoit Hamon au premier tour de cette élection. Demain, il faudra lancer des passerelles avec les différentes forces de la gauche et des progressistes. J’ai la volonté d’y prendre toute ma part.