Retrouvez ci-dessous la contribution de Jean-Paul Cassan, 64 ans, habitant de Rezé.
Pour demain une ville citoyenne
C’est la question ! Que chacun doit se poser. Mais qu’on se la pose ou non, la vie continue avec ou sans nous. Ainsi on n’a pas le choix on doit être citoyen, à sa mesure, à sa façon, selon ses moyens. La micro politique avec ses voisins, dans son quartier. Voisiner civilement, gérer collégialement un immeuble, jardiner collectivement. C’est de l’oxygène politique qu’on respire qu’on le veuille ou non avec des voisins ou insufflé par les élus. Après c’est des échanges, des débats, d’accord pas d’accord mais on ne peut pas rester planquer, râler sans participer. S’opposer stérilement. Après un cercle vertueux peut s’enclencher. Mais je le répète c’est une question d’investissement individuel.
Ensuite, nos élus doivent valoriser, promouvoir, sacraliser et jusqu’ici trop peu est fait. Si c’est un devoir, une obligation, pour que demain cela soit un plaisir partagé, il faut encourager concrètement et puissamment la citoyenneté à tous les niveaux. Un budget conséquent doit y être consacré. Qu’on arrête de « jeter » l’argent public par les fenêtres, qu’on arrête de donner beaucoup à peu d’acteurs. Qu’on soit plus lucide et pertinent dans les priorités, les attributions. On donne trop aux acteurs économiques, aux élites culturelles et sportives et pas assez aux acteurs citoyens, associatifs, syndicalistes, éducatifs. La confiance reviendra à la longue si on retrouve la mesure dans les choix budgétaires. Rien n’est facile mais si l’objectif est clair, notre détermination sera décuplée. Alors demain notre ville sera davantage républicaine, plus égalitaire, plus fraternelle, plus libre et ouverte.
Jean-Paul Cassan
64 ans, habitant à Rezé