A l’heure où le repli sur soi et la peur de l’autre sont parmi les plus grands dangers qui guettent l’unité de notre nation, souvenons-nous de ces hommes qui sont tombés pour que nous puissions continuer à vivre ensemble. Commémorer aujourd’hui le 80ème anniversaire de la fusillade des 50 otages c’est ainsi porter haut l’idéal républicain dont l’égalité et la fraternité sont les deux autres piliers imprescriptibles.
Voilà donc quelle est notre responsabilité aujourd’hui : se souvenir du courage sans faille de ces hommes et poursuivre leur combat, celui d’une société plus juste, plus fraternelle et plus solidaire. Plus que jamais, il faut rappeler le courage et l’humanisme de ces otages, répéter notre foi dans la Démocratie mais aussi dans l’idéal européen si cher à la Résistance. Nos efforts doivent aujourd’hui être concentrés dans le travail de pédagogie et de transmission qui seul peut permettre de garder en vie la flamme de la Résistance.
C’est là l’objectif des diverses initiatives que nous avons souhaitées pour ce 80ème anniversaire.
=> avec les portraits des otages installés, à Nantes, entre la place du Pont Morand et la Place du Cirque,
=> avec l’exposition « Les 50 otages – les Nantais pendant les premières années d’occupation et les débuts de la Résistance » organisée par les Archives de Nantes sur la place Royale,
=> avec le dossier « Résistance » sur le site Internet Nantes Patrimonia : https://lnkd.in/d_PxzcnX
=> ou encore le projet pédagogique pour les collégiens mené par les Archives de la Ville de Nantes.
Au soir du 80ème anniversaire de la fusillade des 50 otages, souvenons-nous des mots de Guy Môquet : « Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir ». Soyons dignes de la mémoire de ces hommes courageux en portant haut leur message de paix et de fraternité, de confiance et d’espoir. Ensemble, pour nos concitoyens et aussi pour les générations futures, faisons en sorte que la flamme de la Résistance reste vive.