Face à la situation d’urgence humanitaire, la Ville de Nantes, dans sa tradition d’hospitalité et de solidarité, se mobilise à nouveau avec la création de 90 nouvelles places d’hébergement. Celles-ci s’ajoutent aux 60 places créées le 23 juillet dernier et à l’ensemble des mesures déjà en place depuis plusieurs mois : places d’hébergement, kits hygiène, aide alimentaire, accompagnement des acteurs associatifs, moyens d’interprétariat,…
Plus que jamais, il est aujourd’hui impératif et urgent que l’État crée de nouvelles places en CADA et structure un plan d’action partagé pour la sortie des squats et campements. J’en appelle au Premier Ministre Edouard Philippe à qui j’ai envoyé un courrier aujourd’hui. J’y ai redit la mobilisation nantaise. A l’heure actuelle, en une année, sur un sujet qui n’est pas de sa compétence, notre ville engage plus d’un million d’euros pour assurer le plus possible des conditions d’accueil et de vie dignes aux personnes migrantes. Notre ville contribue activement à construire des solutions dignes et pérennes pour ces personnes envers lesquelles notre pays a un devoir d’assistance. Mais sans relais fort au plus haut niveau de l’État, cette mobilisation trouve aujourd’hui ses limites.
J’en appelle à une réponse collective et à une mobilisation à tous les niveaux, européen, national, régional et local pour que des solutions dignes et pérennes soient proposées aux migrants
– Prenez connaissance de toutes les mesures en place à Nantes pour apporter le soutien aux migrants et aux associations qui les accompagnent sur www.nantes.fr