L’Arbre aux hérons sera un projet emblématique qui résonnera avec l’imaginaire nantais. Ce sera aussi un levier pour le rayonnement international et l’attractivité de la métropole, avec des retombées touristiques importantes et ce sera bon pour l’emploi.
Je vois dans ce projet la créativité, ce grain de folie et l’ambition qui distinguent Nantes.
Situé dans le Bas-Chantenay, en bord de Loire, sur la rive nord, ce sera un arbre extraordinaire dans un jardin extraordinaire qui symbolisera aussi la nouvelle étape du projet urbain nantais que j’impulse : concilier des grands projets structurants pour notre attractivité avec une présence forte de la nature en ville, avec notamment la première branche de l’Etoile verte qui ira du Jardin des plantes jusqu’au parc des Oblates. C’est une dimension essentielle que l’on retrouve dans le nouveau cœur de la métropole qui se dessine.
La deuxième marque de fabrique que je souhaite pour l’avenir de Nantes, c’est la place de la Loire. Avec les trois grands projets que sont Bas-Chantenay, Île de Nantes et Isles de Rezé, pour la première fois le cœur de la Métropole va se retourner vers la Loire. Et un dialogue va se nouer entre l’Éléphant et l’Arbre notamment, qui remettra au cœur la Loire.
J’ai posé un principe : l’Arbre aux hérons sera financé pour un tiers par la Métropole, un tiers par des fonds privés et un tiers par d’autres partenaires notamment publics. Lors du conseil métropolitain de vendredi, nous avons décidé conjointement avec les partenaires économiques la co-création d’un fonds de dotation. Il s’agit bien entendu de lever des fonds privés nécessaires à ce projet, mais pas seulement.
Il s’agit aussi que les acteurs économiques soient impliqués le plus en amont possible dans le pilotage du projet, dans l’écriture du récit et dans sa conception technologique. Nous avons souhaité mobiliser le savoir- faire et la capacité d’innovation des entreprises et des réseaux du manufacturing nantais (IRT, EMC2, Néopolia, Université et écoles d’ingénieurs…). Cela illustre mon état d’esprit : une coopération forte entre la collectivité publique et le secteur privé. Cette méthode irrigue l’ensemble de mon action en matière économique.
Des entrepreneurs se sont d’ores et déjà individuellement engagés dans ce beau projet. Nous franchissons un palier en nous dotant d’un outil partagé avec les acteurs économiques, au premier rang desquels la Chambre de Commerce et d’Industrie.
C’est un collectif qui se met en place, dont les premiers membres fondateurs sont la CCI, soutenue par le Medef 44, le Crédit Mutuel de Loire Atlantique, la Jeune Chambre Économique de Nantes Sud Loire, le Relais Atlantique et Nantes Métropole.
Ce collectif intègre l’économie sociale et solidaire car c’est une composante pleine et entière de l’économie du territoire, elle a toute sa place dans cette dynamique. Et je souhaite que ce fonds soit présidé par un(e) entrepreneur(euse).
4 millions d’euros vont financer les études en 2017 et 2018. Déjà, la moitié de cette sommes est financé par des acteurs privés.
Ce projet porté avec et par les acteurs du territoire, c’est une véritable aventure collective à la nantaise qui commence.