L’élection présidentielle doit permettre de donner une nouvelle impulsion à la France, de conforter notre pacte Républicain et notre modèle social, de porter un projet pour une renaissance de l’Europe.
Dans un monde troublé, des circonstances difficiles la France a besoin d’un homme d’État pour tenir ce cap. Être président de la République française, la cinquième puissance du monde, cela ne s’improvise pas. Je choisis donc de soutenir la candidature de Manuel Valls qui en a la stature, l’énergie et l’autorité.
Je suis convaincue qu’une part de l’avenir de la France s’invente dans les territoires. Manuel Valls a été élu local, maire d’Evry. C’est un atout pour assurer une place déterminante à la France des territoires dans le projet porté par la gauche.
Je refuse que le second tour de la présidentielle se réduise à un choix entre le candidat d’une droite ultra-libérale et une extrême-droite qui abîme et fracture profondément la France. Manuel Valls est celui qui a le plus de chances de permettre à la gauche d’être au second tour de cette élection. Il doit donc créer les conditions du rassemblement.
J’ai avec Manuel Valls des différences d’approche sur certains sujets, des désaccords. Je les maintiens. Pour autant, j’ai toujours apprécié la clarté et la franchise de nos échanges. En particulier comme maire de Nantes et lui Premier ministre, sur les dossiers nantais.
Mon soutien est un soutien exigeant.
Parce que nous devons tenir un discours de vérité, assumant les succès comme les échecs ou les erreurs des dernières années. C’est indispensable pour retrouver la confiance des Français.
Parce que la primaire ne peut simplement être le florilège des petites phrases ou le choc des ego ou un concours de personnalités. Elle doit d’abord être un débat d’idées qui révèle un projet de gauche renouvelé pour la France.
Parce qu’au-delà de la primaire, j’entends apporter ma contribution au débat des présidentielles avec mes convictions et mes valeurs, avec mon expérience de terrain et de maire de Nantes à partir des sujets sur lesquels je suis engagée dans l’action au quotidien : relever le défi des transitions écologiques et numériques, mettre l’égalité réelle au cœur de l’action, agir dans nos grands quartiers populaires ou les zones rurales fragiles avec la même détermination pour en finir avec ces fractures inacceptables, construire une nouvelle alliance des territoires entre villes et campagnes, libérer les énergies dans tous les domaines, économiques, culturels, associatifs, et protéger les plus modestes, assurer la sécurité, ouvrir de nouvelles perspectives pour une démocratie citoyenne et collaborative.
La gauche de demain ne peut se contenter de reproduire les schémas du passé. Nous devons inventer de nouveaux modèles. Nous devons plus que jamais innover pour projeter la France dans l’avenir en confiance. La gauche doit se réinventer, inventer la social écologie de demain. La gauche doit, dans sa diversité, trouver le chemin du rassemblement.
C’est avec ces convictions, cette liberté et cette volonté que je participerai au débat dans les mois qui viennent.