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Johanna
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Vivre Nantes la nuit

Publié le 16 décembre 201617 décembre 2016

Refonte du service de Bus Luciole, mise en service de « tram joker », la possibilité d’organiser des mariages de nuit ou des « stations nocturnes », lieux de transition de fin de nuit sécurisants éloignés des habitations, telles sont les principales annonces que j’ai faites le 13 décembre 2016 à l’occasion du 2e Conseil de la Nuit.

A Nantes, nous considérons que la ville la nuit doit permettre la conciliation des temps : c’est la ville
du temps continu, de la ville qui dort, de la ville qui s’amuse, de la ville qui travaille ; c’est aussi un espace de liberté, un lieu de rencontre, de gisement d’emploi, un terrain de découverte et de création. Cette lecture temporelle de la ville  compléte l’approche territoriale traditionnelle.

C’est fort de cette conviction que j’ai souhaité faire confiance à l’intelligence collective en installant dès 2014, conformément à mes engagements, le Conseil de la nuit pour trouver de manière collective des réponses et des solutions concrètes. Le plan d’action transversal présenté hier soir, avec Benjamin Mauduit, répond à 3 enjeux :

1/ Il a l’ambition de répondre aux droits de chacun, au quotidien

En matière de solidarité, nous allons lancer d’ici fin 2017 avec les acteurs du monde de la solidarité et de la santé qui agissent déjà sur le sujet la réalisation d’un diagnostic des publics vulnérables que la nuit peut mettre en danger.

En matière de gestion des déchets : nous expérimentons un plan de collecte en prenant en compte la saisonnalité et les rythmes de certains lieux, comme le miroir d’eau par exemple.

En matière de propreté des rues : nous allons expérimenter au premier trimestre 2017 avec des acteurs du conseil de la nuit et en lien avec le blog Big City Life qui a réalisé un premier diagnostic des «  rues à urine», expérimenter dans quelques lieux des solutions opérationnelles (uritrottoirs notamment)

En matière de sécurité :
– nous allons mener une réflexion sur les cheminements piétonniers lumineux pour identifier via des marches exploratoires les lieux où le sentiment d’insécurité est vécu et réfléchir aux actions que nous pourrons mettre en place pour y remédier (aménagement de l’espace public, meilleur éclairage, fléchage de lieux de répit – commerces, bars…).
– nous allons également lancer un atelier genre et espace public au premier trimestre 2017 sous la conduite d’Aïcha Bassal et de Benjamin Mauduit.

En matière de gestion des nuisances sonores, nous allons repérer des « stations nocturnes », lieux de transition de fin de nuit, afin d’attirer les regroupements nocturnes vers des lieux sécurisants pour les publics et éloignés des habitations. L’identification de ces lieux se fera de manière concertée avec les membres du conseil de la nuit.

2/ Il porte une ambition pour la ville facile

A Nantes, 1 actif sur 5 travaille la nuit, c’est donc un enjeu économique et d’emploi. C’est pour cela que nous devons concilier développement économique, respect de l’environnement, cohésion sociale et culturelle.  C’est pour cela que nous veillons à assurer un équilibre territorialisé de l’offre nocturne que ce soit en matière de déplacements que d’offres culturelles et de loisirs notamment.

En matière de transport,  j’ai validé le principe d’une refonte du service Luciole (réexamen des itinéraires, temporalité et mise en avant du service) à co-construire en 2017 pour une mise en œuvre tout début 2018, et la mise en service commercial des tram qui rentrent aujourd’hui à vide vers le dépôt; demain, les Nantais pourront emprunter dès cet été ces « tram joker » venant renforcer l’offre de soirée sur la ligne 2 et 3 (ajout de 3 courses).

Nous menons par ailleurs un travail partenarial avec le collectif BarBars pour que les cafés soient encore mieux identifiés comme « bars citoyens responsables » pour diffuser des messages de prévention, valoriser l’offre de transport, proposer des solutions de repli à une personne se sentant en danger, offrir un accès à leurs toilettes…

3/ Il a l’ambition de faire rêver

La nuit est un véritable laboratoire d’expérimentation. L’imaginaire et le rêve sont des leviers que nous devons activer pour permettre à la ville de se réinventer par ses nuits en encourageant l’innovation.

C’est dans cet état d’esprit que nous souhaitons que les nuits nantaises transforment des nuits classiques en nuits exceptionnelles. Pour cela, nous allons :
– renforcer l’agilité du service public en imaginant des projets innovants comme : les mariages de nuit. Nous allons expérimenter à l’été 2017 la possibilité de se marier en mairie, hors des horaires traditionnels (une fois par mois, le vendredi soir de 19h à 23h, avec des agents volontaires) dans une ambiance personnalisée (ambiance musicale, lumineuse) tout en veillant à ce que la célébration soit solennelle et républicaine.
– lancer un appel à projet en septembre 2017 pour encourager l’offre nocturne alternative et le soutien aux initiatives déjà existantes comme la Nuit Noire ou les Nuits féériques : appel au détournement des lieux, à l’expérimentation, à la rêverie, à l’imaginaire.

Toutes ces actions seront conduites dans un travail partenarial avec les acteurs du conseil.

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Catégories Actualités
Auteur Fleur Malouines
1Commentaire sur Vivre Nantes la nuit
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1 commentaire sur “Vivre Nantes la nuit&rdquo ;

  1. pateyron nolwenn dit :
    17 décembre 2016 à 16h59

    Ok mais une fois de plus on facilite la vie aux hommes avec des urinoirs dégoutants, ces hommes n ont qu’a apprendre a se retenir, d autant plus que physiquement ils peuvent se retenir plus longtemps! ou dans ce cas parité oblige! plus de toilettes pour les femmes comme a commerce, pirmil ou autres lieux stratégiques où cà manque! Ou alors développer l utilisation du « pisse-debout » pour les femmes afin qu’on puisse l’utiliser sans se faire montrer du doigt dans cette société patriarcale!

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