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« Nantes, la ville la nuit » : le service public s’ajuste pour tous

Publié le 14 décembre 201630 mars 2017

Refonte du service de Bus Luciole, mise en service de « tram joker », la possibilité d’organiser des mariages de nuit ou le lancement d’un appel à projet pour encourager l’offre nocturne alternative, des « stations nocturnes », lieux de transition de fin de nuit sécurisants, telles sont les principales annonces faites aujourd’hui par Johanna Rolland, maire de Nantes, à l’occasion du 2ème Conseil de la Nuit.

Parce que la société et les usages changent, parce que les rythmes de vie évoluent, « la ville la nuit » est résolument depuis le début de ce mandat une politique publique à part entière, transversale et consacrée par la désignation d’un élu référent et la mise en place d’un dialogue ouvert entre les acteurs : offre de culture et de loisirs, enjeux de sécurité, de solidarité et d’égalité se côtoient.

« A Nantes, nous considérons que la ville la nuit doit permettre la conciliation des temps : c’est la ville du temps continu, de la ville qui dort, de la ville qui s’amuse, de la ville qui travaille (un actif sur 5 à Nantes), ou encore la nuit inconnue ; c’est aussi un espace de liberté, un lieu de rencontre, de gisement d’emploi, un terrain de découverte et de création » résume Johanna Rolland, maire de Nantes.

Dépassant une lecture festive trop réductrice et une opposition frontale riverains / professionnels de la nuit désormais ancienne, et faisant confiance à l’intelligence collective pour ouvrir le champ des possibles, le Conseil de la nuit a été installé, conformément aux engagements de 2014, pour poser les problèmes là où ils existent, trouver de manière collective des réponses et des solutions concrètes à ceux qui travaillent, qui dorment, qui s’amusent. Il se réunit ce mardi 13 décembre pour la 2e fois. L’occasion pour Johanna Rolland et Benjamin Mauduit, élu référent, d’annoncer un plan d’action transversal sur la ville la nuit co-élaboré dans ce cadre.

Deux exigences :

  • La méthode : la co-construction. Le Conseil de la nuit se réunira dorénavant 2 fois par an et le rythme des ateliers de travail va s’intensifier autour d’élus, associations, professionnels de la nuit, citoyens… 150 personnes ont déjà participé aux ateliers sur la vie nocturne. (mobilité et médiation)

  • la nécessité de s’adapter à la réalité de la saison et du temps de la nuit : ajustement des politiques publiques (ramassage des déchets….), poursuite du développement d’événements exceptionnels dans les équipements et services à l’instar de la nuit du château et des bibliothèques

 

Un Plan d’action qui touche au quotidien de tous les habitants

1.- Transports

« Il s’agit de faire privilégier le transport en commun chaque fois que c’est possible » précise Benjamin Mauduit. Les préoccupations citoyennes sont entendues avec :

  • la refonte du service Luciole (réexamen des itinéraires, temporalité et mise en avant du service) à co-construire avec les acteurs du Conseil de la nuit en 2017 pour une mise en œuvre tout début 2018.

  • la mise en service commercial des trams qui rentrent aujourd’hui à vide vers le dépôt dès l’été 2017, les Nantais pourront emprunter ces « tram joker » et cela viendra renforcer l’offre tardive.

2.- Solidarité

D’ici la fin 2017, un diagnostic des publics vulnérables que la nuit peut mettre en danger sera réalisé en lien avec les acteurs de la solidarité et de la santé.

3.- Gestion des traces de la nuit

« Suite aux interpellations des citoyens, et nous avons décidé d’agir » explique Benjamin Mauduit.

  • Un plan de collecte adapté aux usages constatés sur les lieux fortement utilisé la nuit est expérimenté en prenant en compte la saisonnalité et les rythmes de certains lieux, comme le miroir d’eau par exemple.

  • Après un diagnostic des « rues à pipi », la recherche et la mise en place de solutions opérationnelles pour y pallier seront également expérimentées (3 uritrottoirs vont être installés prochainement, sur des sites encore à définir avec les habitants).

4.- Sécurité

  • Une réflexion sur les cheminements piétonniers lumineux est engagée : des marches exploratoires vont permettre d’identifier les lieux où le sentiment d’insécurité est plus fort avant de pouvoir y remédier, que cela soit en termes d’aménagement de l’espace public, d’éclairage, de fléchage de lieux de répit comme les commerces et les bars…

  • La Ville va lancer au premier trimestre 2017, de manière offensive et audacieuse, un atelier « genre et espace public » sous la conduite d’Aïcha Bassal et de Benjamin Mauduit. Si le sentiment d’insécurité augmente avec l’âge, il est aussi plus ou moins marqué selon le sexe.

5.- Gestion des nuisances sonores

Là encore, les demandes ont été entendues :

  • « stations nocturnes » : après le tout récent arrêté « débit de boisson », il faut d’aller plus loin et être innovant de la lutte contre les nuisances sur l’espace public en repérant des « stations nocturnes ». Ce seront des lieux de transition de fin de nuit, sécurisants pour les publics et éloignés des habitations, pour attirer les regroupements nocturnes. L’identification de ces lieux (on pense par exemple au quai près du bateau Lavoir) se fera de manière concertée avec les membres du Conseil de la nuit.

  • « bars citoyens responsables » : une réflexion est initiée en lien avec le collectif BarBars, pour encore mieux identifiés des cafés comme « bars citoyens responsables » pour diffuser des messages de prévention, valoriser l’offre de transports, proposer des solutions de repli à une personne se sentant en danger, offrir un accès à leurs toilettes…

6.- La nuit, laboratoire d’expérimentations

« Nous avons enfin l’ambition de faire rêver. Pour moi, la nuit est un véritable laboratoire d’expérimentation. L’imaginaire et le rêve sont des leviers que nous devons activer pour permettre à la ville de se réinventer par ses nuits en encourageant la créativité, l’improbable, le détournement, et le lâcher-prise » se réjouit Johanna Rolland. Elle souhaite :

  • renforcer l’agilité du service public en imaginant des projets innovant comme les mariages de nuit : expérimentation à l’été 2017 de la possibilité de se marier hors des horaires traditionnels (une fois par mois, le vendredi soir de 19h à 23h, avec des agents volontaires) dans une ambiance personnalisée (musicale, lumineuse) tout en veillant à ce que la célébration soit solennelle, publique et républicaine.

  • et lancer un appel à projet en septembre 2017 pour encourager l’offre nocturne alternative et le soutien aux initiatives. C’est un appel au détournement des lieux, à l’expérimentation, la rêverie, à l’imaginaire.

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Catégories Communiqué de presse, Presse / Médias
Auteur Fleur Malouines
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