Les Machines sont un atout incomparable pour Nantes, son rayonnement et son attractivité en France comme à l’international. Les Nantaises et les Nantais sont profondément attachés aux Machines de l’île qui occupent une place particulière dans l’imaginaire collectif, avec leur créativité, leur part de rêve et un véritable savoir-faire industriel et technologique. Le succès durable de l’Éléphant, de la Galerie des Machines et du Carrousel des mondes marins en témoignent. Les événements particuliers, comme les sorties du Cheval dragon, sont des moments forts qui ont vocation à se renouveler pour animer le site des chantiers.
Johanna Rolland a rencontré cette semaine Pierre Oréfice et François Delarozière pour faire un point d’étape sur le projet des Machines et en particulier sur le projet d’Arbre aux hérons. Si Johanna Rolland leur a confirmé « sa volonté de poursuivre l’aventure des Machine », elle a aussi précisé que « l’Arbre aux hérons ne pourrait se réaliser dans ce mandat » pour deux raisons essentielles :
– « D’une part, au moment où nous devons faire au cours de ce mandat des efforts
budgétaires considérables, le montant de l’investissement est trop élevé. Ce projet ne
pourrait, en tout état de cause, voir le jour qu’à la condition de recueillir à minima un
tiers de financements privés », a-t-elle indiqué. Le travail entrepris par les Machines pour mobiliser les entreprises montre que des acteurs économiques sont prêts à s’engager. Cette démarche n’en est qu’à ses débuts. Il faut encore explorer les voies permettant de consolider les engagements de principes pris, tout en recherchant le concours d’autres entreprises privées et des financements participatifs type crowdfunding.
– D’autre part, aucun des terrains aujourd’hui envisagés sur l’Île de Nantes ne pourrait à terme accueillir l’Arbre aux hérons dans de bonnes conditions économiques, urbaines et paysagères.
Pour Johanna Rolland, « il est donc nécessaire de travailler sur de nouvelles
hypothèses ». Johanna Rolland a fait part à François Delarozière et Pierre Oréfice de sa « conviction que le travail mené collectivement permettra à ce beau projet – unique par sa dimension artistique – d’encore avancer pour entrer en pleine et totale résonance avec le projet nantais et celui du futur grand coeur de Nantes et de la métropole ».
C’est dans cette perspective qu’elle a souhaité que « Pierre Oréfice et François Delarozière poursuivent le dialogue engagé avec les acteurs publics et privés et la mobilisation du territoire autour de ce projet ».